samedi 15 décembre 2012

Préparation des dossiers





En même temps que la préparation du voyage, nous avons commencé à préparer les dossiers d’immigration.

Petit retour sur la procédure : si l’évaluation est positive, nous devons préparer plusieurs dossiers, un pour le provincial, un pour le fédéral et une copie du dossier fédéral pour la province, qui seront tous envoyés en même temps à la province.

Dans ces dossiers, il est demandé beaucoup de documents (formulaires à remplir, bulletins de salaires, attestation d’emploi, papiers d’identité…) et le temps de préparation est très long. Il nécessite aussi plusieurs vérifications car un document oublié, une case non cochée et c’est un renvoi de dossier et plusieurs semaines de perdues…

Dès que la Province s’est prononcée, elle transmet le dossier directement au fédéral afin de procéder aux dernières vérifications (avec visite médicale pour tout le monde et enquête de moralité). Et si tout est ok, c’est la brune (le visa) !

L’évaluation prenant beaucoup de temps, nous nous sommes dit qu’il ne serait pas idiot de pouvoir amener notre dossier en main propre pour s’éviter des délais supplémentaires pour l’envoi.
On s’est donc afféré à rassembler tous les documents, à remplir tous les formulaires, faire les copies, les faire certifier conformes, à classer les feuilles, à vérifier une fois, deux fois, trois fois que tout était ok et enfin à tout mettre sous enveloppe pour que rien ne se perde en route.

Tout était donc prêt pour que notre voyage se passe au mieux...

samedi 8 décembre 2012

Préparation du voyage





Suite à notre voyage sur Paris, on peut lancer l’opération « on doit se rendre à Moncton ».

Car je n’en ai pas encore parlé mais nous avons choisi le « Grand Moncton » (regroupement de 3 villes : Moncton, Dieppe et Riverview) comme future destination.



Pourquoi Moncton ?

Très simplement car la ville est bilingue (même si l’anglais est prédominant) qu’elle est le carrefour des provinces maritimes (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Ecosse, Île du Prince Édouard, Terre-Neuve et Labrador), qu’elle connait une belle expansion et donc que des opportunités verront le jour et puis nous avions vu qu’elle faisait parti des villes où il fait bon vivre au Canada.
La destination est connue, reste à déterminer la date, trouver les vols, l’hébergement, la voiture et planifier le séjour.

La recherche du logement s’est faite très rapidement puisque nous avons décidé de nous rendre dans le B&B tenu par Céline et Olivier. Cela présente l’avantage de pouvoir passer du temps avec eux, les connaitre, parler de leur expérience et pour ne rien gâcher, leurs tarifs sont intéressants !

Pour la voiture, internet facilite grandement la recherche avec les multiples comparateurs qui sont à disposition. Sur le coup, nous en avons utilisé un qui nous avait été recommandé (locationdevoiture.fr pour ne pas le citer) et nous sommes tombés sur une promo qui nous a fait économiser 15% supplémentaire. Donc bonne pioche !

Pour le vol, ça a été un peu plus tendu puisque les prix varient énormément  d’un jour à l’autre (voire d’une heure à l’autre). Le temps que nous ayons confirmation des congés de Loe, les prix avaient augmenté de 200€ en 2 jours! Grrrrrr
Après avoir passé une semaine à surveiller tous les sites, nous avons finalement réservé les billets via British Airways.

Les rdv pour le séjour se sont planifiés au fur et à mesure que le séjour approchait avec comme point d’orgue la rencontre avec l’agent de l’immigration qui suit notre dossier !
Nous l’avons d’ailleurs tenu informé de l’avancé de la planification du voyage  et il nous a en retour conseillé de rencontrer certaines personnes.

samedi 17 novembre 2012

Salon Destination Canada



Mi-septembre, le site de Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) annonce un forum emploi Destination Canada mi novembre à Paris, auquel participent toutes les provinces canadiennes (sauf le Québec qui a son propre salon). Ni une ni deux je m’inscris, Loe en fera de même un peu plus tard.
Dans le même temps, on s’inscrit à une séance d’information sur le Nouveau-Brunswick le soir du salon. Quitte à monter à Paris, autant rentabiliser le voyage !!!

Fin octobre, bonne nouvelle, je suis sélectionné pour le forum, mon profil professionnel a dû convenir à un employeur présent (mais je ne sais pas lequel) ! Entre temps, j’ai prévenu l’agent de l’immigration de notre présence à ce salon, mais malheureusement lui n’y sera pas ! Il propose de faire une invitation VIP à Loe si elle n’est pas sélectionnée.
A l’approche du salon, Loe ne recevant rien, le "harcèlement" (je m’en excuse auprès du principal intéressé d’ailleurs) a commencé afin d’avoir cette fameuse invitation, qui viendra la veille du départ (ouf c’était moins une que je parte seul)!

Donc le mardi soir direction Paris par le TGV, passage par chez mon cousin pour la nuit (merci à lui) et le lendemain matin c’est parti !
Après avoir patienté dans le froid un petit moment, nous avons été invité à rentrer, à présenter nos invitations et il nous a été remis à chacun notre package: hors série l'express "s'installer au Canada", programme, livret CIC "envie de vivre et travailler au Canada", livret avec toutes les offres d'emplois et les employeurs, plan du salon.
On est parti s'installer dans la salle de conférence qui a été remplie sans problème (il me semble qu'il a été annoncé le chiffre de 3000 participants sur les 3 jours pour plus de 11000 candidatures). 

Nous avons eu droit à une intervention de Mme Van Winkle du service de l'immigration de l'ambassade du Canada à Paris, de Mme Fagnoni-Watson, Directrice du Pôle emploi international Paris et est venu le moment tant attendu de la table ronde des représentants des provinces et territoires!
Moment très sympa où chacun des représentants a vendu sa province, avec plus ou moins de succès. Était présent par ordre d'intervention: Terre-Neuve-et-Labrador, Nouvelle-Ecosse, Nouveau-Brunswick, Ontario, Manitoba, Saskatchewan, Colombie-Britannique et Territoires-du-Nord-Ouest
Pour finir, Laurence Pivot, rédactrice en chef du HS l'express "s'installer au Canada" et ancienne immigrée à Montréal pendant 10 ans, a pris la parole pendant une bonne dizaine de minutes pour nous parler de son expérience, donner des conseils, faire des mises en garde, le tout avec beaucoup d'humour.


A la fin de la session d'information, nous avons été invité à nous rendre dans la salle d'à côté pour aller visiter les stands.
Et là, on n'est pas dépaysé puisque le maitre mot est PATIENCE!
Beaucoup d'attente à chaque stand mais heureusement, on savait où on voulait aller. Donc direction le stand du Nouveau-Brunswick (étonnant, non?), puis de la CAFI (centre d'accueil et d'accompagnement francophone des immigrants du Sud-Est du Nouveau-Brunswick, ex-CAIIMM), du pôle emploi international et enfin quelques employeurs.
Le salon fermait ses portes à 17H30 mais nous avons décidé de nous éclipser avant pour prendre l'air et surtout parce qu'on avait fait le tour de ce qu'on voulait voir.


D’autant plus que le soir, nous devons assister à une réunion d’information sur le Nouveau-Brunswick.
Sur place, nous avons rencontré 2 futures immigrantes que nous avons connu sur un forum. Nous avons pu échanger et écouter un petit concert d’un groupe néo-brunswickois, les Hay Babies, qui était présent pour l’occasion. Ça y est, on est dans l’ambiance!

Mais l’info importante de notre soirée, celle pour laquelle nous étions venus concernait notre dossier. On a pu y apprendre de manière informelle qu’aucune réponse à l’évaluation ne serait donnée avant d’avoir fait un voyage exploratoire !
Nous qui attendions d’avoir la réponse pour partir en reconnaissance et confirmer notre choix…

A ce moment-là, notre cœur balance : soulagement d’avoir enfin une info, agacement que personne ne nous l’ai dit avant (presque 5 mois d’attente pour rien)….


samedi 1 septembre 2012

Nos Démarches



Chaque Province canadienne a des critères qui lui sont propres en matière d’immigration. On ne parlera donc ici que du processus d’immigration vers le Nouveau-Brunswick.

Dans le cadre des Programme des Candidats des Provinces (PCP), 3 types de candidats sont concernés : ceux ayant un emploi, ceux ayant de la famille au Nouveau-Brunswick, ceux étant considéré comme gens d’affaires (investisseur ayant des avoirs supérieurs à 300 000$ et une expérience de création d’entreprise).

Vous l’aurez compris, nous ne correspondons à aucune des catégories !!!
Nous sommes donc entrés en contact avec le service de l’immigration par mail en juin afin de savoir s’il nous était possible de se porter candidat sans être dans ces catégories. La réponse a été rapide et il nous a été demandé de remplir une évaluation afin de connaître notre profil (études, expériences pro, composition de la famille, avoirs…) et de joindre quelques documents.

Après avoir renvoyé tous les documents a commencé l’attente, une lonnnnnnnnngue attente ! On était prévenu que le maitre mot dans une démarche était « patience » et bien nous avons été servis !
Alors que l’agent de l’immigration en charge de notre dossier nous avait indiqué revenir vers nous dans la semaine lorsqu’il a reçu notre mail, nous avons constaté que nos demandes d’informations restaient lettre morte !
Peut-être avions nous mal compris son mail ? Peut-être que nos profils ne les intéressaient pas ?
Bref nous avons passé l’été à attendre une réponse!

Celle-ci viendra plus tard...


mercredi 27 juin 2012

Pourquoi immigrer?



L'éternelle question: pourquoi?


Et le pourquoi comporte bien sûr des variantes organisées en plusieurs sections : Pourquoi partir ? Pourquoi le Canada ? Pourquoi le Nouveau-Brunswick ?

Et même plusieurs sous-sections : pourquoi vouloir quitter un pays qui nous a vu naître et grandir, qui nous a donné ses repères, son éducation et sa culture ? Pourquoi quitter une région ensoleillée pour des hivers rigoureux ? Pourquoi quitter 2 situations (en tout cas au moment de notre décision) pour recommencer de tout en bas? Pourquoi laisser une belle maison moderne pour aller s’enfermer dans des lotissements de maisons en bois ? Et surtout pourquoi partir loin de nos familles respectives et amis?


Ces questions, nous nous les sommes posées, on nous les a posées et on nous les posera sûrement encore!


La dernière question, relative à la famille et les amis, est malheureusement une conséquence de notre choix.
Nous avons bien tenté de trouver un moyen de rapprocher le continent nord-américain de l’Europe, mais en vain… Et si on attend que la nature veuille bien faire son œuvre et que les plaques tectoniques se rapprochent, ça peut durer longtemps et d’ici là, nous ne serons plus éligibles à une immigration...



Pour répondre brièvement à toutes ces questions, je dirai : pour connaître autre chose !


Bien sûr, répondre n’est pas si simple et ne peut se résumer à une phrase, mais on trouvera pêle-mêle :
  • Envie d’une expérience à l’étranger.
  • Envie d’offrir un autre environnement et une autre qualité de vie à nos filles.

  • Envie d’offrir un avenir meilleur à nos filles, leur permettre d’apprendre très tôt l’anglais et leur montrer que d’autres choses existent de par le monde.

  • Envie de pouvoir aller se promener un soir sans se demander si notre maison sera entière lorsqu’on reviendra ou si on ne nous « empruntera » pas notre téléphone lorsque nous l’aurons collé à l’oreille dans la rue. (C'était histoire de mettre un 4ème point! :) )





Pourquoi le Canada ?





Sûrement le vieux fantasme français qui veut que le Canada soit notre eldorado ! Et oui, on parle français partout chez nos cousins canadiens, non ?

Au-delà d’une attirance inexplicable pour ce pays depuis mon adolescence (sûrement une conséquence de mon exposition prolongée aux jeux vidéo de hockey sur glace), nous trouvons plusieurs avantages à nous diriger vers ce pays.

De vastes étendues, un pays bilingue, sécuritaire, où la qualité de vie est mise en avant, où vie de famille et vie professionnelle cohabitent plus facilement,  où le savoir être et le savoir faire importe plus que le diplôme  et où on ne vous regardera pas de travers lorsque vous annoncerez qu’après de longues études de médecine, vous souhaitez devenir boulanger ! Pour le dernier argument, je vous rassure c’était un exemple, je ne suis pas médecin :)





Pourquoi le Nouveau-Brunswick et pas le Québec?





Comme tout bon français cherchant à immigrer au Canada, nous nous sommes intéressés en premier lieu au Québec. Normal, nos cousins Québécois parlent français !


Après avoir fait l’évaluation en ligne pour le Québec (positive), nous avons creusé le sujet, pris les infos sur les forums, vu des classements sur les villes où il fait bon vivre au Canada et nous sommes tombés (pas par hasard mais presque) sur blog d’une famille française (Céline et Olivier) qui avait immigré dans le Nouveau-Brunswick et plus précisément à Riverview.


Après avoir parcouru leur lonnnnnnng récit et sollicité l’ami google durant plusieurs jours à la recherche de toutes les infos, ça a été comme une évidence: « c’est là qu’on veut vivre !!!! »


Une petite province bilingue, berceau de l’Acadie, à la recherche de francophones, où le rythme de vie est trannnnnnnquille, où les relations humaines s’apparentent plus à la petite entreprise familiale qu’à la grande multinationale, avec la plage à 20mn, les stations de ski à moins d’1h et qui n’a pas encore été colonisée par des hordes de français !

Décidément, on ne fait rien comme les autres...